Je me souviens des premiers mots, des premiers nous et des mains qui s’unissent
Je me souviens des moments clés qui n’ouvriront des portes que longtemps après
Je me souviens de nos envolées imaginaires et de ces mondes rêvés
Je me souviens de la naissance du cœur, des pas avant la marche puis des premières courses que l’on croit sans fin
Je me souviens des allégeances dictées par ces aventures partagées
Je me souviens du lien tissé aux compagnons de l’odyssée d’un été marquant
Je me souviens des bras qui portent la vie, des histoires qui donnent la nuit et des baisers qui crée refuge
Je me souviens des peurs inavouées et du réconfort d’une main abritant la sagesse
Je me souviens des blessures fragiles et de leurs disparitions enchantées
Je me souviens des promesses du crépuscule, des oublis à l’aube et du jour nouveau
Je me souviens des choix qu’on ne faisait pas et des interdits à braver
Je me souviens des gestes incertains et de la délicatesse des premières rencontres
Je me souviens des fondations inconscientes de sensibilités futurs
Je me souviens de manquer de comprendre et du chemin dessiner par nos intuitions
Je me souviens du temps où ne pas savoir ne nécessitait pas d’apprentissage
Je me souviens des rires et de l’hymne à l’insouciance
Je me souviens des éclats de joie et de l’espoir que ces choses ne finissent pas
Je me souviens de l’adieu et du sourire qui persistent dans nos cœurs.
Antoine T.